Lorsqu’il est dans un port, le Jellyfishbot doit se comporter comme l’un des déchets qu’il cherche à ramasser. Il doit en d’autres termes se faufiler partout, notamment sous les quais et entre les coques des bateaux. Des espaces où l’opérateur doté de sa télécommande n’a plus de contrôle visuel sur le robot. Difficile dans ces conditions de nettoyer suffisamment rapidement un port pour éviter que les déchets ne partent au large. Pour pallier cette problématique, IADYS a installé à l’avant de son bateau une caméra. Seul bémol ? En 4G, l’image n’était pas de bonne qualité et affichait une importante latence. IADYS a alors tenté de remonter des images en HF (Haute Fréquence) via la technologie de contrôle à distance des télécommandes radiocommandées. Mais là encore, la qualité d’image n’était pas suffisante et pouvait même être perturbée lorsque le Jellyfishbot se retrouvait encerclé par les bateaux d’un port. La start-up s’est alors tournée vers la 5G, qui lui a offert davantage de possibilités. Cela prouve que, malgré l’impact de la 5G sur l’environnement, elle peut aider à diminuer la pollution. D’autant que cette technologie s’avère moins énergivore que la 4G grâce à son débit plus élevé. Ainsi, la 5G et la préservation de l’environnement ne sont pas forcément incompatibles. Bien utilisé, ce réseau peut avoir un impact positif.